BM against NS graffiti contribution

(c)@cenne_rose

Khors

Khors est formé de figures nsbm issues des groupes tous interdits

  • Hate Forest,interdit en allemagne (Sonnenkreuz im Logo, werden in diversen Quellen als NSBM bezeichnet )
  • Astrofaes (officiellement interdit en allemagne : Die Band hat weitreichende Verknüpfungen zur rechten Szene und veröffentlichte einige Alben über rechte Labels. Die Texte scheinen aber frei von NS-Inhalten zu sein. ),
  • Runes of Dianceht NSBM
  • Nokturnal Mortum (Nokturnal Mortum est officiellement interdit en Allemagne) Band frontman Knjaz Varggoth is one of the foremost figures in Eastern European National Socialist Black Metal (NSBM) and has played in various NSBM bands, like Aryan Terrorism, Warhead and Temnozor. Nokturnal Mortum’s albums “Weltanschauung” and “Live in Katowice” were released by No Colours Records, a German label associated with NSBM. In an interview with Frostkamp, Varggoth said that the album “Weltanschauung” is influenced by Miguel Serrano, a former Chilean diplomat, holocaust denier and major figure in Esoteric Hitlerism.[5]

Le guitariste de Khors avec Runes of Dianceht, sous bannières NSBM, au centre l’insigne de la 5e division panzer SS wiking, devant un public faisant le salut nazi

 

Khors :groupe ukrainien, il se produit régulièrement sur scène avec Nokturnal Mortum, y compris lors des concerts de soutien au parti néo-nazi Secteur Droit, et ceux organisés par la marque néonazie de vêtements Sva-Stone. Les deux groupes se partagent un membre commun : le guitariste et chanteur Jurgis Kapinus.

affiche NM K

concert AZOV

pagan_fest_promo

Partageant l’affiche avec Темнозорь / Temnozob, une référence NSBM slave

Jurgis a même composé l’hymne du Ragnard Rock, pour vous dire le degré de confiance et de connivence qui existe avec les organisateurs du festival.

11986431_143222846039771_7112283142164928807_n

Jurgis posant avec le T-Shirt du festival. T-Shirt conçu par les graphistes de Norturnal Mortum dont il fait parti

helg, guitariste de Khors et de Runes of Dianceht, portant un tshirt Kolovorot NSBM

helg, guitariste de Khors, de Kzohh et de Runes of Dianceht, portant un tshirt Kolovorot NSBM

ARKONA (Pologne) en concert au Klub

Arkona de Pologne (interdit à Bordeaux) prévoit concert à Paris au Klub le dimanche 13 novembre (organisé par l’antenne parisienne Ondes Noires représentée par Aharon du groupe Griffon)
https://www.facebook.com/events/843557109111333/

Arkona a de multiples liens avec la mouvance Nationale Socialiste du Black Metal (NSBM)

Labels NSBM :

Arkona est diffusé commercialement par des labels ouvertement NSBM, c’est notoire

-Hellfire en 2014 qui produit également les groupes nsbm Graveland et Fullmoon
-Werewolf Promotion : qui diffuse les groupes nsbm Graveland, Lord Wind, Thors Hammer, Kroda, Dark Fury, Khors, Aryan Triumph, Aryan Art, Hate Forest, …
-Hell Is Here Production qui produit Inferno, Sekhmet, …
-Under The Sign Of Garazel Productions qui diffuse Mglà, Dark Fury, …
-Eclipse Productions label de Inferno, Astrofaes, Stutthoff (nom d’un camp de concentration)
-Pussy God Records affilié a astrofaes, hate forest,
-Blutreinheit Productions label de Satanic Warmaster (interdit en France), Fullmoon, Hateforest,
etc …

l'idéologie-en-musique de Arkona est diffusée par des labels NSBM : Hellfire,

l’idéologie-en-musique de Arkona est produite et diffusée par de multiples labels NSBM (https://www.discogs.com/artist/110632-Arkona)

Paroles : “Holocauste pour les races indésirables
Les paroles du titre ” Arkona – Holokaust zniewolonych mas ” proposent plusieurs holocaustes, avec une lecture raciste : “race indésirable” en polonais

https://www.youtube.com/watch?v=_t5WK0RVGJg

screenshot-12112016-092448

Paroles de Arkona “Holokaust zniewolonych mas Holokaust zniewolonych racji Holokaust zniewolonych ras Holokaust zniewolonych nacji ”


Rassemblements NSBM

Arkona participe régulièrement à des rassemblements NSBM avec des figures NSBM internationales :
Ad hominem, Nokturnal Mortum, Sekhmet, Mglà, Infernal War, Inferno, …

Hell Fast Attack 2015, rassemblement autours de l’idéologie-en-musique NSBM avec Nokturanl Mortum, Acherontas, Arkona, ...

Hell Fast Attack 2015, rassemblement autours de l’idéologie-en-musique NSBM avec Nokturanl Mortum, Acherontas, Arkona, …

Eternal Hate Fest juillet 2016, rassemblement autours de l'idéologie-en-musique NSBM avec Ad Homninem, Sekhmet, Arkona, ...

Eternal Hate Fest juillet 2016, rassemblement autours de l’idéologie-en-musique NSBM avec Ad Homninem, Sekhmet, Arkona, …

 

Hommage à Graveland :
Arkona est connu pour sa participation a l’album hommage à Graveland en collaboration avec l’élite NSBM sur le label NSBM “Totenkampf Propaganda”

screenshot-12112016-094510

Hommage à Graveland, label Totenkampf Propaganda, avec Arkona, Sacrificia Mortuorum, Sombre Chemin, Satanic Warmaster, Der Sturmer, Nokturnal Mortum, …

Arkona affilié historique de Veles & co :
Plusieurs (ex-)membres connus de Arkona sont affiliés à plusieurs formations NSBM :
Le guitariste sous pseudonyme “Triumphator” :
Infernal War (depuis 1997) , Thunderbolt, Battlefield (groupe de Olaf Jasiński de Honor (RAC), Warhead (NSBM avec Eugeny Gapon de Nokturnal Mortum), Deus Mortem …
http://www.metal-archives.com/artists/Triumphator/5565#artist_tab_past

Le bassiste sous pseudonyme “Conqueror” est le guitariste de Veles !!! Mais aussi le bassiste de Inferno

Alerte en Europe de l’est :
les collectifs d’informations antifascistes d’Europe de l’est alertent depuis des années
http://www.antifa.cz/content/hell-fast-attack-nsbm

Les liens avec l’idéologie néonazie sot multiples, mais on aurait tort de les considérer comme de simples admirateurs d’Hitler, les identitaires slaves affiliés à la mouvance NSBM prennent de la distance avec le IIIe reich allemand d’Hitler, mais sont bien des néo-fascistes qui mettent à profit la posture apolitéïque “music only” pour s’implanter sans faire face à la parole critique.

 

Arkona (PL)
Podobnou strategii jako Saltus volí i Arkona (nezaměňujte s pagan metalovou kapelou z Ruska), další polská kapela, která má na festivalu vystoupit. I ta se veřejně distancuje od sympatií s totalitními ideologiemi. Tomu se dá jen stěží věřit s ohledem na to, v jakých dalších kapelách se členové Arkony angažují. Nejzajímavější je z tohoto pohledu kytarista “Triumphator”, který je ohlášen v line-upu Arkony pro letošní Hell Fast Attack. Ten je spojen s kapelami Infernal War a Thunderbolt.Zastavme se nejprve u Infernal War. Tato kapela, někdy známá i pod jménem Infernal SS (podle jejich debutového alba), svým písním dává názvy jako “Czarne Legiony SS” (Černé legie SS), “Genocide Command” (Příkaz k genocidě) nebo “Jewhammer” (Kladivo na Židy). Poslední zmíněná skladba je ze split alba s českou kapelou Inferno, o které píšeme níže. Další split, který vydali, byl s Warhead, o nichž naopak řeč již byla. Bubeník Infernal War Paweł Pietrzak ostatně ve Warhead několikrát zaskakoval a stejnou úlohu hrál i v další neonacistické kapele Honor. Tu jsme již zmínili o několik odstavců dříve. S Honor nahrával i basák Infernal War s pseudonymem “Zyklon”. A jak je to s jejich proklamovanou nepolitičností? To, že prodávali trička s nápisem “Pure Elite Aryan Terror” možná napoví. V rozhovoru, kde byli dotazováni na prohlášení ze splitu s Inferno, ve kterém se píše, že jejich texty nemají nic společného s nacismem, odpověděli následující: “Je zpívání o žido-křesťanské genocidě a anihilaci dnešního degenerovaného multikulturního světa politika? Nemyslím si. Není to věc kompromisu, je to věc konceptu. Nikdy jsme nezměnili názory na nic. Vítězství zdar!”Thunderbolt byli skupinou sestavenou z členů dalších známých NSBM kapel. Kromě Triumphatora tam hrál opět bubeník Infernal War Paweł Pietrzak, Paimon z Legacy of Blood, Swastyka a Veles nebo Wrathyr z Dark Fury. Skupina vydala hned dvě split alba s Kataxu, což je další NSBM projekt členů Swastyka. Nejen Triuphator je pojítkem Arkony s neonacistickou scénou. Bývalý basák “Conqueror” hrával v polské NSBM kapele Veles a působil i v živé sestavě českých Inferno. K tvorbě samotné Arkony můžeme ještě připomenout, že v roce 2006 nahráli na svou kompilaci coverů nazvanou Wszechzlodowacenie písně od Graveland a White Power kapely Honor.
Ani Thunderbolt, vedlejší projekt bubeníka Arkona, není skoupý na využívání symboliky. Neonacistické zástupné symboly jako keltský kříž nebo triskelion, jehož jedno provedení si oblíbili zastánci jihoafrického apartheidu, nesmějí chybět.


.

Alerte anti-NSBM : 2 mars : Inferno (cz) + Malepeste (fr) + KZOHH (ukr.) @ Paris

Appel à la vigilance
l’association Ondes Noires prévoit un rassemblement NSBM sous la forme d’un concert le jeudi 2 mars 2017 au Klub à Châtelet à Paris

les liens sont multiples avec l’idéologie nazie
on aurait tort de les considérer comme de simples admirateurs d’Hitler
l’idéologie en musique d’extrême droite ne se traite pas comme les autres, elles visent l’asservissement des individus, pas leur émancipation.

avec

KZOHH d’Ukraine, sur le label No Colors (qui édite Graveland), qui comprend les membres de nokturnal mortum, khors et d’autres groupes nsbm.

INFERNO
et
MALEPESTE, qui a joué au rassemblement NSBM Ragnard Rock Fest sous vernis viking en juillet 2016, avec l’élite NSBM Graveland, Nokturnal Mortum, Kroda, Naer Mataron, Khors, … et dont le membre Xaahaal est adepte de Dieudonné, de la quenelle, ou de poser croix gammée sur le front tel Charles Manson.

INFERNO (République Tchèque)
Inferno actif depuis 1996 est célèbre dans l’underground et fait couler beaucoup d’encre, en très peu de concerts (boycotté)
il y a plusieurs articles antifascistes publiés en Europe de l’Est :
chez eux, en République Tchèque déjà :

1 Le concert néonazi
prévu le 22 mai
au “Exit Chmelnice”
à Prague a été annulé,
Les Français
Neo Nazi
“Ad Hominem”
sont annoncés pour jouer plusieurs concerts en Europe
Ce concert est organisé par Marian Prochazka
qui a fait plusieurs concerts
avec les bandes Neo Nazi Black Metal en République tchèque dans le passé.
Lors du concert d’autres groupes néo nazis doivent jouer:
“Infernal War” (Pologne),
“Inferno” (République tchèque),
“Sekhmet” (Republik Tchèque).

https://fightfascism.wordpress.com/2009/03/15/neo-nazi-project-ad-hominem-concerts-in-europe/

 

2 http://www.antifa.cz/content/nsbm-made-in-bohemia-part-ii

3 en allemagne aussi :

un split a été produit en 2003 avec le groupe NSBM INFERNAL WAR
aussi connu sous le nom de INFERNAL SS.
le label nazi ravenheart les a également produits.

Ulvberth, gérant du label ravenheart, joue avec le batteur de INFERNO dans le groupe NSBM Silva Nigra.
Avec le chanteur, Adramelech, il a coproduit un tshirt pour le groupe infernal war sur lequel est écrit “pure elite aryan terror”.

Dans une interview, Ulvberth se contredit lui même :
“Silva Nigra n’est pas un groupe de NSBM. Le nazisme, c est ma pensée propre.
Mais j’écoute également des groupes de NSBM comme absurd, pantheon, selbstmord, kaiadas, der stürmer, capricornus, thor’s hammer…
Le nazisme est une vraie idéologie de vie dans ce monde corrompu ! je parle de la nouvelle idéologie nazie bien sûr,
pas l’idéologie anti-slave d’adolf hitler.
Beaucoup d’erreurs ont été stoppées durant la seconde guerre mondiale,
mais les problèmes avec les juifs, les roms ont pu être résolus.
C’est la loi de la nature, seuls les plus forts survivent!”.

Plus tard il dit :
“mon sentiment juste est qu’il faut détruire la chrétienté,
la judaïté et l’islam.
Tout ce qui est juif et chrétien est mensonge !”.
Extrait de l’interview avec Martwy Zmierzch sur un Webzine en 2004.

Mirkwood webzine, 2002 : Adramelech dit
“la musique est agressive,
du black metal slave
pour les guerriers de l’europe blanche
et de l’élite aryenne”.

en 2003, concert avec Silva Nigra et Inferno et Infernal War (ou SS) en pologne

en février 2007 concert annulé par intervention de la police en thuringe en allemagne :
silva nigra, inferno, ohtar (pologne), forgotten darkness (allemagne)
Tribute to Oldlegend Prod[uctions] en 2007 : split inferno / Amalek (nazis allemands). Dans le forum du pagan front, il est écrit :
“no rake off, no shit, no j..”. On se doute que j veut dire “juifs”.

2 prods d’inferno ont été faites sur le label nsbm polonais “oldlegend”, au catalogue duquel on trouve les groupes nsbm comme Der Stürmer, Selbstmord, ou Gontyna Kry

source :
https://fightfascism.wordpress.com/2007/05/13/inferno-cz-bandbeschreibung-deutsch-englisch/

Certains groupes (certaines associations) occultent leur idéologie,
ce n’est pas le cas de INFERNO
il suffit de lire les interviews :
Ainsi, INFERNO se dit exclusivement  influencé par les groupes racistes variés :
– National Socialiste Black Metal
– mais aussi de oï!/rac
et revendique son suprémacisme banc typique pagan & white power eurocentré :

“La musique est  Black Metal identitaire slave,
agressive, furieuse,
pour les guerriers de l’Europe blanche
et l’élite aryenne»


L’antisémitisme de INFERNO est typique, se référant au prétendu complot juif etc … doublé de racisme évident, allant bien audelà de dénoncer l’islamisme radical ou l’intégrisme, ce sont tout les croyants qui sont ennemis :

” …  Je n’ai que l’idée que le christianisme,
le judaïsme,
les musulmans doivent être anéantis,
totalement détruits. …”

 

Comme leurs compatriotes SEKHMET, Le groupe INFERNO tente de jouer en concert avec des groupes de sa famille d’idée et partage également des disques et ses membres sont actifs dans d’autres formations
ainsi qu’au sein sein de structures, labels, organes de l’artisanat NSBM
en (mauvaise) compagnie d’autres acteurs du racisme en musique type Pagan Front.

L’opposition n’est pas qu’intellectuelle & indignée, INFERNO est  effectivement interdit en Allemagne, pour mémoire le concert dispersé par la police à Thüringen …

INFERNO a pu jouer à lyon en 2007 devant une poignée de fanatiques (ceux qui sont restés parmis les 25 spectateurs au total) voici le compte-rendu :

“Enfin, 23h passé et voilà qu‘INFERNO, la tête d’affiche, vient se présenter. Les tchèques si pour moi étaient un cran au-dessous de KULT reste loin devant l’immensité navrante des groupes de black metal (surtout sur scène). Bref un black metal comme je l’ai dit dans son art originel : la destruction,

la haine,
la violence représenté par le quintet (même si officiellement ils ne sont que trois). Une maîtrise instrumentale réelle (quoique certains trouvèrent le batteur un quoique mou), une prestation scénique exemplaire surtout devant les quelques metalheads restants. Bref, INFERNO s’est acharné à nous présenter sa décade de soutien à la scène black metal,
celle qui invoque la violence

et la haine
et pas ces pédés

de gothic qui y rajoutent du clavier, du chant féminin et autres niaiseries de minettes prépubères qui mouillent dans leur pucelle culotte dès la vue d’un torse nu. D’ailleurs sur ce point,
la quantité de crânes rasés

aussi bien dans le public

que dans les groupes montre bien que

cette musique n’est pas faite pour les gay,

les dépressifs et autres merdes de notre société.

C’est bien une réelle démonstration
de la virilité
et de la force de l’homme occidental.

Bref, le public grenoblois qui a eu le mérite d’avoir fait le déplacement, ainsi qu‘INFERNO, ont su communier dans la bestialité sur ces hymnes à l’animosité.”

http://www.lahordenoire-metal.com/live-report/concert-metal-2007/inferno-adultery-kult-orthanc.html

Inferno a aussi joué au Gibus pour l’association NSBM Pavillon Noir proche de l’organisation d’un rassemblement raciste prévu au parc Monceau à Paris le 1er octobre 2016.

13 JUILLET 1994 MEURTRE DE IDRISSA DIARA UN SOIR DE CONCERT AU GIBUS

13 JUILLET 1994
MEURTRE DE IDRISSA DIARRA
PAR 7 JEUNES RACISTES
UN SOIR DE CONCERT AU GIBUS

Des racistes condamnés, mais ceux qui ont armé leur bras n’ont pas été jugés

Le 28 novembre dernier, une peine de prison de 12 ans a été prononcée contre les trois hommes qui avaient commis un crime raciste à Paris le 13 juillet 1994. Ce jour-là, un Malien de 42 ans, Idrissa Diara, dormait paisiblement sur un banc quand il a été lâchement agressé par un groupe de jeunes gens qui l’ont précipité dans le canal Saint-Martin, sachant pertinemment qu’il ne savait pas nager, ce que la victime criait. Au procès, un avocat de la défense a nié le contenu raciste de l’acte des assassins. Selon lui, ” ce n’était pas une chasse à l’homme mais une plaisanterie stupide, imbécile “. Un autre a protesté contre la présence au procès des organisations anti-racistes, Sos-Racisme, le MRAP et la LICRA, qui se sont portées parties civiles, déclarant : ” c’est parce que ces associations sont là que l’affaire a pris un caractère raciste “. Le fils de la victime, âgé de 12 ans, est venu dire au procès qu’il était fier de son père, ” il n’a assassiné personne, je n’ai pas de haine, je veux que justice soit faite “. Pour une fois, le caractère raciste de ce crime a été reconnu, malgré les dénégations des avocats des auteurs de l’agression. Les trois responsables, âgés de 21 à 24 ans, sont passés aux actes, délibérément.

Ils ont commis ce crime parce qu’ils se sont sentis encouragés par tous ceux qui, propageant le racisme et le nationalisme, arment le bras des plus faibles qui se sentent supérieurs du seul fait qu’ils sont ” nés quelque part “. La propagande chauvine, xénophobe, du Front national est relayée par celle des partis de droite qui défendent les mêmes préjugés moyenâgeux sur la ” chance d’être français “. Ces politiciens ne seront évidemment pas condamnés mais ce sont eux les responsables.

 

Jugement des cinq jeunes adultes accusés du meurtre d’Idrissa Diarra, un Malien de 42 ans (deux mineurs avaient déjà été jugés par le tribunal pour enfants de Paris). En juillet 1994, après un concert au Gibus, près de la place de la République (Paris), le groupe avait décidé de «se payer un Noir ou un Arabe», «la racaille HLM», de faire «une ratonnade». Rencontrant Idrissa Diarra, qui dormait sur un banc près du canal Saint-Martin, ils simulent un premier lancement à l’eau. Celui-ci explique qu’il ne sait pas nager. La seconde fois, l’homme est réellement jeté à l’eau… il y meurt noyé.

Douze ans de réclusion criminelle pour Chun Cheng, James Leclerc et Johann Tatard. Trois ans de prison avec sursis pour Stéphane Groise. Acquittement pour le dernier.

27 novembre 1997
http://www.liberation.fr/societe/1997/11/27/jeter-un-black-dans-l-eau-une-plaisanterie-quatre-jeunes-juges-pour-la-mort-d-un-homme-qu-ils-ont-po_220908

Idrissa Diara avait 42 ans, son tort fut de dormir sur un banc.

[…] Ce soir-là, au Gibus, après le concert, quelqu’un propose de sortir «se battre avec de la racaille, plus spécialement des Noirs et des Arabes». Qui a cette idée de «ratonnade à mort»? Personne ne se souvient. «Chun m’a demandé si j’en avais pas marre avec les étrangers qui agressent les gens», indique Johann Tatard. Chun réplique: «On sortait d’abord pour prendre l’air. Il faisait très chaud.» Les sept hardos traînent dans la ville, finissent par tomber sur le canal. Deux cinéastes tournent une scène où il s’agit de jeter des pierres dans l’eau. Quelqu’un, dans les sept, propose de jeter les cinéastes à l’eau, mais «pour rigoler». Puis ils avisent le «Black», sur le banc. Le réveillent. Idrissa est très poli. «S’il a été si sympathique avec nous, c’est qu’il devait avoir peur», analyse X. Donc, l’ambiance est bonne. Idrissa demande une cigarette. On lui donne. On rigole: «La cigarette du condamné.» Peut-être qu’Idrissa rigole aussi.«J’étais jeune.» Qui a l’idée de le jeter? «Si c’est moi, c’était stupide. Mais j’étais jeune», dit X. Une première fois, on le saisit par les jambes et les bras, on simule de le projeter dans l’eau. Johann: «Il disait “arrêtez, c’est pas drôle.» Idrissa dit qu’il ne sait pas nager. On le rassied. On rigole encore. Certains ont un peu bu, personne n’est vraiment ivre. «Il a vu qu’on n’était pas agressifs», dit Johann.

On discute. «Chun m’a demandé si on devait se le faire, en représailles pour sa couleur, expliquera James. J’ai proposé de lui faire uniquement peur, parce qu’il était vieux.» C’est vrai qu’on est loin de la «racaille» et des «Zoulous» officiellement recherchés. «Le racisme n’existait plus à ce moment-là», jure X. Juste la blague. Ensuite? Johann raconte: «Le Noir a dit “je savais que vous alliez pas me jeter à l’eau. Le Chinois (Chun, ndlr) a pris ça comme un défi, lui a saisi la jambe, et tout le monde a suivi.» Idrissa est maintenant au-dessus du canal, on le balance. «Personne n’a dit “on le lâche», assure Johann. «Ça part avec l’élan, explique James. M. Diara a glissé des mains.» Idrissa ne pèse pourtant que 67 kilos. «Mais d’un seul coup, c’est devenu lourd», dit X.

Idrissa tombe-t-il dans l’eau tout de suite? Ou y a-t-il un dernier coup de pied pour l’envoyer valdinguer? Ça s’est dit. Mais devant les assises, les souvenirs se brouillent. Non, juste un «accident». Il y a même des marques au poignet d’Idrissa, glisse un avocat: ça montre que James a cherché à le retenir, non? De la berge, Johann lui tend bien la main, sans succès. «On lui disait “reviens», assure X. Mais Idrissa ne revient pas. Sacré blagueur. Tellement blagueur, d’ailleurs, que «dans un premier temps, les quatre (Chun, X, James et Johann, ndlr) ont ri», assure Nikola Kerkez Plavsic, l’un des sept accusés. «James et le Chinois nous ont demandé si on voulait recommencer, indique Johann. Mais ça suffisait.»

L’audience se poursuit aujourd’hui.

25 Novembre, 1997 http://www.humanite.fr/node/171298

Concert de hard-rock à la boîte de nuit le Gibus,
toute proche de la place de la République,
ce soir de juillet.
Sept jeunes, âgés de quinze à vingt ans,
en sortent vers 3 heures du matin,
avec l’envie de se battre, l’envie de «casser de la racaille des cités HLM»,
si possible «un Noir ou un Arabe»,
avoueront-ils six mois plus tard aux policiers de la brigade criminelle de Paris.
James, Stéphane, Chun et les autres errent dans le quartier du Gibus. Sur les quais du canal Saint-Martin, la bande accoste d’abord deux étudiants en cinéma filmant des pierres jetées dans l’eau.
La scène inspire leur macabre scénario.

Un Malien tiendra le rôle de la pierre.
Il se nomme Idrissa Diarra et somnole un peu plus loin sur un banc. Les hard-rockers réveillent l’homme un peu ivre,
engagent la conversation,
le chahutent et font mine de le jeter à l’eau.
La victime indique qu’elle ne sait pas nager.
Le groupe le pousse,
pour de bon cette fois,
dans le canal.
Idrissa, quarante-trois ans, ouvrier en maroquinerie,
un gars «un peu bohème» selon ses proches,
coule à pic.
Des témoins préviennent les secours mais en vain. L’homme décède à 9 heures du matin des suites de sa noyade.

les sept garçons accusés se renvoient la balle http://www.humanite.fr/node/171469

Le Monde

SAMEDI 14 JANVIER 1995

Des jeunes avouent le meurtre d’un Malien

La bande de sept ” hard rockers ” disait vouloir ” se payer un Noir ”

Cela aurait pu rester le mystère du canal Saint-Martin, la mort inexpliquée d’un homme jeté à l’eau par une bande d’assassins dont la trace aurait été à jamais perdue. Le 13 juillet 1994 à 3 heures du matin, un Noir avait été volontairement poussé dans ce canal du dixième arrondissement parisien. Mort par noyade. De rares témoins avaient observé la scène de loin : sept jeunes aux cheveux longs et à la panoplie de hard rocker – blousons noirs élimés avec des noms de groupes peints sur le cuir, vieux jeans délavés à l’eau de Javel et paire de rangers – avaient chahuté l’homme en faisant mine de le balancer à l’eau.

“Je ne sais pas nager “, avait-il crié. Après lui avoir offert une cigarette – “la dernière, celle du condamné “, avait ricané l’un des jeunes-, l’homme avait été jeté dans le canal. Il a coulé à pic. Sept inconnus pour un cadavre. Un maigre indice, dans l’une des poches du noyé : une carte orange, portant un nom à moitié effacé. La prestigieuse brigade criminelle avait été saisie du dossier. (Le Monde du l5 juillet 1994). Après six mois d’enquête, “la crim’ “a reconstitué le fait-divers et interpellé les sept suspects.

A LA SORTIE D’UN CONCERT

La petite bande avait passé la soirée au Gibus Rock Club, une boîte de nuit de la rue du Faubourg-du-Temple. Ce soir-là, l’ambiance était au “hard” : un groupe connu des seuls initiés avait déversé ses lourds décibels sur ses fidèles. A la sortie du concert, les sept fans avaient d’abord discuté avec des étudiants en cinéma qui, sur le quai de Valmy, filmaient des cailloux jetés dans l’eau. Un peu plus loin, le groupe – un collégien et deux lycéens, un maçon, un garçon de café, deux sans-profession, tous âgés de quinze à vingt ans- avait repéré l’homme assoupi.

Aux policiers qui les ont interrogés, les uns ont dit avoir voulu “faire une ratonnade et se payer un Noir ou un Arabe “. Les autres ont avoué vouloir “casser la racaille des cités HLM “. Ils se sont présentés comme des “hardos “, amateurs de rock dur, se croisant souvent dans des concerts ou devant le magasin Virgin Megastore des Champs-Elysées. Ces deux mineurs et cinq majeurs, tous Français, ne se connaissaient pas davantage. A part un mineur, qui s’est vaguement dit “nationaliste “, et une haine déclarée pour les “rappeurs”, ils n’ont pas donné aux enquêteurs l’impression d’être mus par une idéologie répertoriée. Des simples d’esprit “, commente un policier.

Diera Idrissa, un Malien de trente-cinq ans, en est mort. ” Un marginal en voie de clochardisation “, selon la police judiciaire. Une victime sans domicile fixe, qui se faisait héberger chez des amis. Dans la chaleur d’une nuit d’été, il avait décidé de dormir au bord dans l’eau d’un canal. Son identification été simple : le nom de la carte orange empruntée à un proche a permis de découvrir son identité.

Les ” hardos” ont été retrouvés grâce aux témoignages décrivant un jeune de type asiatique dans leurs rangs et à un renseignement décisif et anonyme parvenu in extremis aux enquêteurs. Les sept suspects ont été interpellés en cascade, du 9 au 11 janvier. Ils ont reconnu avoir poussé celui qui disait ne pas savoir nager, mais s’en renvoient la responsabilité. Quatre d’entre eux ont été écroués pour homicide volontaire par le juge d’instruction Olivier Deparis, jeudi 12 janvier, les trois autres restant en liberté sous contrôle judiciaire. Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) s’est constitué partie civile dans la procédure. Erich Indyan

nouvelle inspirée du meurtre :

Cette nouvelle est inspirée d’un fait réel qui s’est passé dans la nuit du 13 au 14 juillet 1994. Les criminels ont été retrouvés en janvier 1995. Nous vous invitons à lire l’article du journal Le Monde relatant l’événement. (14 janvier 1995)

14 Juillet !

Les deux jeunes lycéens avaient décidé de se retrouver au Gibus, une boîte de nuit branchée hard rock de la rue du Faubourg du Temple où ils avaient l’habitude d’assister à des concerts. Ce soir-là, l’ambiance n’était pas terrible et, comme leurs voisins, ils manifestaient leur mécontentement. Parmi ceux-ci, l’un d’entre eux, une véritable armoire à glace, se distinguait par sa violence et sa hargne.

C’était un de ces jeunes que tout le monde fuyait. Il n’était âgé que de vingt ans mais en paraissait vingt-cinq. Une stature imposante, des épaules larges, un buste bien développé, des muscles qu’il aimait faire jouer. “1,90 mètres, 80 kg.” comme il aimait à le préciser fièrement Des cheveux longs et sales, un regard si clair et si fixe qu’on l’aurait dit métallique, avec une petite cicatrice au coin de l’oeil gauche. Sur l’épaule droite, un scorpion, le dard dressé, tatoué.

Cette apparence physique, qui n’avait rien pour rassurer, était complétée par un blouson noir élimé, avec des noms de groupes de rock cousus dans le dos et des croix gammées dessinées sur les avant-bras. Un tee-shirt qui avait sûrement dû être blanc, de vieux jeans délavés à l’eau de Javel et des grosses rangers noires avec des semelles cloutées.

C’était un des habitués du Gibus Club Rock, où on aurait pu le trouver à toute heure du jour et de la nuit, si le Gibus avait été ouvert 24 heures sur 24. Avec quatre autres semblables, il avait fini par se constituer une petite bande qui, régulièrement, se donnait rendez-vous dans des boîtes qui ressemblaient, de loin comme de près, à des repères de malfrats. Ce soir-là, ils étaient venus, tous les cinq, assister à ce concert au Gibus, et, déçus, frustrés comme les deux lycéens qu’ils entraînèrent à leur suite, ils allaient en sortir avec la ferme intention de ” s’amuser ” ailleurs.

S’amuser…il y a bien longtemps qu’Idrissa ne savait plus ce que ces mots voulaient dire… Il venait de quitter ses amis qui l’avaient hébergé une semaine durant.

Cette nuit était si chaude qu’il décida de dormir sur les berges du canal Saint Martin après avoir fait une promenade dans le quartier. Il quitta donc la rue de La Pierre Levée et prit la rue de La Fontaine au Roi, son itinéraire des soirs d’été. Arrivé quai de Valmy, il fit encore quelques pas avant de s’étendre à même le sol après avoir roulé sa veste en guise d’oreiller.

La tête posée sur cet oreiller de fortune, Idrissa tomba dans un profond sommeil et il rêva à son pays, le Mali, qu’il avait quitté à 18 ans pour tenter sa chance à Paris. Lors de son départ pour la France, il avait laissé sa famille dans la misère. Ils habitaient des maisons de terre dans un petit village non loin de Gao. Bien souvent, il avait pensé à un éventuel retour au pays, mais l’argent lui faisait cruellement défaut.

Idrissa rêve. Il revoit son village, une femme allant chercher de l’eau au puits. Mais oui, c’est sa mère. Ses rêves sont confus. Il croit entendre le bruit caractéristique du fleuve Niger, mais en fait ce n’est que celui des pales charriant l’eau du canal.

Réveillé par une énorme péniche, il essaye vainement de se rendormir. Les souvenirs de son passé se bousculent dans sa tête. Pourquoi avait-il quitté son pays ? Il se revoyait jouant au foot avec les jeunes du village tandis que sa mère, au bord du fleuve, lavait le linge. Son père, lui, travaillait à Gao toute la journée. Le soir, il lui parlait de la France. Il lui en avait parlé si souvent comme d’un pays de rêve, d’un Eldorado, qu’il avait fini par y débarquer, par un bel après-midi de l’automne 1977.

Après leur soirée passée au Gibus Club, les sept jeunes ” hardos ” décidèrent de prendre l’air. Direction, La République où l’ambiance était peut-être plus “intéressante”. Mais, arrivés à hauteur du canal Saint-Martin, ils changèrent d’avis et décidèrent de longer le canal.

Ils rencontrèrent un groupe de jeunes avec une caméra. L’un des rockers leur demanda :

– Vous faites quoi là ?

– Un court métrage.

– C’est quoi ça ?

– Ben un film…, avança celui qui passait pour l’intellectuel de la bande.

– Ah oui ? Et ils sont où vos acteurs ?

– Il n’y a pas d’acteurs. Nous filmons la chute des cailloux pour un centre d’art et d’essai.

– Oh ! Les tocards ! Ils filment des cailloux et ils se prennent pour Spielberg ! Allez on se casse.

Ils partirent, mais après quelques mètres rencontrèrent Idrissa, toujours allongé par terre, et dormant paisiblement. Ils s’approchèrent et virent que l’homme était noir.

– Visez le négro, là !

– Vous pensez ce que je pense ?

– Ouais ! P’t-être qui fait des ronds dans l’eau, lui aussi ?

– Allez, on se le fait?

– Ouais… On se fume un bamboula !

La bande s’approcha de l’Africain et lui proposa une cigarette.

– Eh, mon pote, une cigarette, ça te branche ?

– Non,… merci, répondit Idrissa, d’une voix peu rassurée.

– Allez ! Fume ta cigarette ! On n’a pas que ça à faire !

– La dernière, celle du condamné….reprit un autre en ricanant.

– Fume ! Et après on va te fumer !

A ces mots Idrissa se dressa pour tenter de fuir, mais les sept rockers l’encerclaient.

Deux d’entre eux l’empoignèrent et le jetèrent dans le canal.

– Je ne sais pas nager ! cria Idrissa avant de toucher la surface de l’eau.

Celle-ci fut un instant troublée, puis elle redevint lisse et calme, comme si rien ne s’était passé.

Les 3°2 du Collège Georges Méliès.(Avril- Mai 1995)

Baroudi Sadok, Benamara Bouabdellah, Chaban Maher, El Mimouni Fahd, Fenniche Mohand, Ferron Virginie, Ferry Carole, Girbes Aliénor, Hamouche Mohand, Jan Patricia, Kamoun Laurent, Khamira Inès, Latif Laurent, Niang Lamine, Ouahabi Azdène, Sagroun David.

http://lilian.chevallier.pagesperso-orange.fr/Ecrits/14%20Juillet.htm

 

L’avocate générale Evelyne Lesueur a requis hier des peines de douze à quinze ans de réclusion contre trois jeunes gens accusés d’avoir noyé Idrissa Diara, un Malien de 42 ans, en le jetant dans le canal Saint-Martin à Paris, le 13 juillet 1994. Quinze ans de prison ont été requis contre Chun Cheng, 22 ans, treize contre James Leclerc, 23 ans, et douze contre Johann Tatard, 21 ans. Pour le quatrième accusé, Nikola Kerkez Plavsic, 22 ans, l’avocate générale a laissé la cour décider de son sort, car rien n’indique qu’il ait aidé à jeter à l’eau cet homme, dont le seul tort était d’être noir et de dormir sur un banc (Libération d’hier). Enfin, trois ans avec sursis ont été requis contre Stéphane Groise, 23 ans, poursuivi pour non-assistance à personne en danger. Verdict aujourd’hui.

 

La cour d’assises de Paris a condamné vendredi à des peines de 12

ans de réclusion criminelle Chun Cheng, James Leclerc et Johan Tatard. Ils étaient accusés d’avoir noyé un Malien, Idrissa Diarra, le 13 juillet 1994, en le jetant dans le canal Saint-Martin. Les jurés ont acquitté Nikolas Kerkez-Plavsic.

Pavillon Noir Asso PNasso PNA

PNA (Pavillon Noir Asso.) actif dans le secteur de la musique alternative “metal extreme” tendance black métal occulte & NSBM (National Socialist Black Metal) prévoit un concert NSBM au GIBUS CLUB à Paris le vendredi 13 mai 2016, avec INFERNO NSBM de République Tchèque, NAWAHARJAN NSBM d’Allemagne, … concert en partenariat avec Altered Minds Productions, pour les tournées en France, le management et la production d’événements de musique électronique / gothique.

 

 

NON A LA BANALISATION
Après des dates avec Mgla (nsbm occulte de Wroclaw-Pologne), Sale Freux (groupe produit par la Mesnie Herlequin, label de Peste Noire) puis des concerts dans diverses salles, le Klub, le Cirque Electrique, … voire même la production d’artistes de musique “électro” (perturbator, Hocico, …)
ce concert PNA est prévu au Gibus Club Live, célèbre club LGBT au pied d’une Place de la République qui nous appartient à tous, où nous avons nos bougies de deuil, et qui n’a pas à être récupérée par quelques identitaires …
Les organisateurs tentent de banaliser discrètement les concerts NSBM, ne les laissons pas faire.

 

CONFUSIONNISME

A l’image d’une certaine extrême droite confusionniste et nationaliste radicale, le pavillon noir revendiqué par PNA n’est pas à confondre avec le drapeau noir anarchiste,
noir de la peine de la Machnovstina ukrainienne,
mais est bien une tentative d’approche confusionniste de flibustier afin de pirater & détourner un symbole antifasciste au profit d’une vision ethno-différencialiste et identitaire, dissidente et & anti-système,
“pavillon noir” pas du tout anarchiste, pas du tout “drapeau noir”
Leur sigle PNA est bien entourée de la fleur de lys,
comme le logo de L’action Française royaliste célebre pour les actions radicales de ses camelots du roy, entre-autres.

ENTRISME OU PIRATERIE ?

Déjà en 2011, PNA a déjà tenté de se faire une place dans l’underground en essayant de faire un concert au squat de la Miroiterie,
en se revendiquant du groupe de grindcore Desecrator qui n’était pas informé du projet,
les membres de Desecrator ne connaissant pas cette association “Pavillon Noir Asso / PNA”.
Les responsables vigilants de la Miroiterie étonnés de la démarche de PNA et du ton de la demande
ont envoyé chier ce projet et de concert ainsi que ces méthodes
et ont alerté l’underground parisien.
PNA s’est fait discret, cherchant des salles qui méconnaissent l’underground, PNA a collaboré avec le cabaret l’Auberge du Cheval Blanc dans le 13e arrondissement de Parsi, jusquà la fermeture de cette salle (avis aux squatteurs)
AFFAIRE
PNA CONTRE
LA MIROITERIE & DESECRATOR

Planifié en tête d’affiche au squat à son insu,
le groupe de grindcore Desecrator
particulièrement sensible à son indépendance et à son autonomie
ainsi qu’investit dans l’anti-racisme,
devait servir de caution morale, ou “d’idiot-utile”,
a directement contacté PNA une seule fois
pour clairement rejeter ce projet malvenu
et exiger a être effacé de toute promotion
et de ne pas être cité ni nommé par PNA
pour se distancer et ne pas être affilié par aucun moyen.

Pour se venger
de s’être fait envoyer chier par la miroiterie
et par le groupe de grind Desecrator,
PNA a prétendu et répandu la rumeur que c’est à cause du groupe de grindcore  “capricieux” que le concert n’a pas eu lieu, retournant la faute sur autrui, cachant mal son animosité.
Par la suite, l’un des membres de Desecrator a subit des harcèlements de la part de 3 associés de PNA lors du concert de Alice Cooper au parc des Noues le 10 juin 2011 à Montereau-Fault-Yonne dans le 77.

INTERVIEW DE PESTE NOIRE
Depuis 2011, le principe de précaution de ne pas produire PNA est basé sur l’antiracisme, ne pas cautionner, ni aider à produire ni financer le racisme, sans complaisance, sous aucune forme.
Les responsables de la Miroiterie sont effectivement directement tombés sur un interview de Peste Noire (groupe raciste) ostensiblement réalisé & difusé par PNA dans son optique de “fanzine”.
Digne du meneur,
Ludovic, alias “Famine” de KPN (pour12324959_10207561674133783_1980636090_n Komando Peste Noire)
l’interview est un long ramassis de propos identitaires,
typiques de l’extrême droite dissidente et anti-système décomplexée, bien de chez nous …

 

CAPITAINE & PRESIDENT

le fondateur de PNA surnommé “Capitaine”
alias ” Jean LAGARDE” sur FB, tatoué d’un “soleil noir” (“schwarse sonne” symbolique nazi ) sur l’épaule est aussi adepte du geste de la quenelle antisémite chère a Dieudonné.

Barbecue leucoderme, masculin, hétéro et spéciste non-mixte.

mise à jour octobre 2016

appel à rassemblement ouvertement raciste, sexiste, … dans un parc public de la ville de Paris

La Mairie di XVIIe arrondissement de Paris en charge du Parc Monceau a été alertée, puis le secrétariat du maire a alerté les services de police compétents. Une alerte interne a été émise pour rassemblement trouble à l’ordre public sur le serveur interne de la préfecture de police et du ministère de l’Intérieur. Il a été surprenant de voir rapidement circuler sur Facebook une capture d’écran du serveur interne du ministère de l’intérieur publiée par un participant au rassemblement pour renseigner l’organisateur Jean Lagarde que son appel a rassemblement bénéficie d’une fiche de la part des services de police et de renseignements concernés.

Des collectifs féministes ont également dénoncés et alertés au sujet de cet appel à rassemblement puis la page event Facebook a été supprimée par sûrement a cause des signalements ou à la demande des autorités …

https://www.facebook.com/events/623746754469981/?active_tab=posts

1OCT
Barbecue leucoderme, masculin, hétéro et spéciste non-mixte.

« Nous luttons contre la leucodermophobie, l’hétérophobie, l’anti-spécisme et la misandrie sauvage d’état ! Allons ensemble rendre publiques les discriminations privées et occultées ! Nous les leucodermes masculins, hétérosexuels et carnistes, toujours divisés, toujours insultés par les innombrables sectes de la tolérance et du pseudo droit des animaux, montrons-nous solidaires, retrouvons-nous pour montrer notre force, notre amour pour la viande, ainsi que notre fierté de posséder une pigmentation claire, d’aimer les personnes du sexe opposé et d’être des hommes ! »

Ce barbecue sera votre espace sécurisant.
Ce barbecue sera l’occasion de ne plus subir la domination des minorités, des femmes et de ceux qui jugent nos assiettes.
Ce barbecue sera l’auto-émancipation.

Venez nombreux, c’est gluten not free, vous l’avez bien compris !

FAQ de l’évènement :

Exclure les personnes qui ne répondent pas aux critères de sélections, est-ce de la discrimination ?
Non, des réunions similaires ont lieu en France sans avoir de problème avec la justice. Pourquoi pas nous ?

Que peut-on rapporter au pique-nique ?
Des protéines animales et les accompagnements qui vont avec.

Pourquoi une réunion non-mixte ?
Les femmes ont tendance à se poser au centre des discussions et de créer un contexte au débat vaginocentré. Une réunion non mixte permettra aux hommes de s’exprimer sur leurs discriminations du quotidien, discriminations encouragées par l’état matriarcal de la République.

Qui est l’organisateur de l’évènement ?
L’union entre le “collectif pour la promotion des viandes chevalines”, “Osez l’hommisme” et “White Lives Matter”.

Appel à rassemblement sous la forme d’un “troll” mais bien idéologisé, les commentaires haineux n’étaient que surenchère xénophobe, sexiste, discriminante, … et laboratoire de commentaires dissidents antisysteme.

Jean Lagarde l’organisateur de cet appel à rassemblement ouvertement raciste, avait déjà créé un evenement-troll pour sa bande, appel a rassemblement pour un combat / duel / freefight / réunion sportive entre deux petites figures nazies locales … montrant les divisions multiples entre les nationalistes dans le metal.

INFERNO NSBM

INFERNO (République Tchèque)
Inferno actif depuis 1996 est célèbre dans l’underground et fait couler beaucoup d’encre, en tres peu de concerts (boycotté)
il y a plusieurs articles antifascistes publiés en Europe de l’Est :
chez eux, en République Tchèque déjà :

1 Le concert néonazi
prévu le 22 mai
au “Exit Chmelnice”
à Prague a été annulé,
Les Français
Neo Nazi
“Ad Hominem”
sont annoncés pour jouer plusieurs concerts en Europe
Ce concert est organisé par Marian Prochazka
qui a fait plusieurs concerts
avec les bandes Neo Nazi Black Metal en République tchèque dans le passé.
Lors du concert d’autres groupes néo nazis doivent jouer:
“Infernal War” (Pologne),
“Inferno” (République tchèque),
“Sekhmet” (Republik Tchèque).

https://fightfascism.wordpress.com/2009/03/15/neo-nazi-project-ad-hominem-concerts-in-europe/

 

2 http://www.antifa.cz/content/nsbm-made-in-bohemia-part-ii

3 en allemagne aussi :

un split a été produit en 2003 avec le groupe NSBM INFERNAL WAR
aussi connu sous le nom de INFERNAL SS.
le label nazi ravenheart les a également produits.

Ulvberth, gérant du label ravenheart, joue avec le batteur de INFERNO dans le groupe NSBM Silva Nigra.
Avec le chanteur, Adramelech, il a coproduit un tshirt pour le groupe infernal war sur lequel est écrit “pure elite aryan terror”.

Dans une interview, Ulvberth se contredit lui même :
“Silva Nigra n’est pas un groupe de NSBM. Le nazisme, c est ma pensée propre.
Mais j’écoute également des groupes de NSBM comme absurd, pantheon, selbstmord, kaiadas, der stürmer, capricornus, thor’s hammer…
Le nazisme est une vraie idéologie de vie dans ce monde corrompu ! je parle de la nouvelle idéologie nazie bien sûr,
pas l’idéologie anti-slave d’adolf hitler.
Beaucoup d’erreurs ont été stoppées durant la seconde guerre mondiale,
mais les problèmes avec les juifs, les roms ont pu être résolus.
C’est la loi de la nature, seuls les plus forts survivent!”.

Plus tard il dit :
“mon sentiment juste est qu’il faut détruire la chrétienté,
la judaïté et l’islam.
Tout ce qui est juif et chrétien est mensonge !”.
Extrait de l’interview avec Martwy Zmierzch sur un Webzine en 2004.

Mirkwood webzine, 2002 : Adramelech dit
“la musique est agressive,
du black metal slave
pour les guerriers de l’europe blanche
et de l’élite aryenne”.

en 2003, concert avec Silva Nigra et Inferno et Infernal War (ou SS) en pologne

en février 2007 concert annulé par intervention de la police en thuringe en allemagne :
silva nigra, inferno, ohtar (pologne), forgotten darkness (allemagne)
Tribute to Oldlegend Prod[uctions] en 2007 : split inferno / Amalek (nazis allemands). Dans le forum du pagan front, il est écrit :
“no rake off, no shit, no j..”. On se doute que j veut dire “juifs”.

2 prods d’inferno ont été faites sur le label nsbm polonais “oldlegend”, au catalogue duquel on trouve les groupes nsbm comme Der Stürmer, Selbstmord, ou Gontyna Kry

source :
https://fightfascism.wordpress.com/2007/05/13/inferno-cz-bandbeschreibung-deutsch-englisch/

Certains groupes (certaines associations) occultent leur idéologie,
ce n’est pas le cas de INFERNO
il suffit de lire les interviews :
Ainsi, INFERNO se dit exclusivement  influencé par les groupes racistes variés :
– National Socialiste Black Metal
– mais aussi de oï!/rac
et revendique son suprémacisme banc typique pagan & white power eurocentré :

“La musique est  Black Metal identitaire slave,
agressive, furieuse,
pour les guerriers de l’Europe blanche
et l’élite aryenne»


L’antisémitisme de INFERNO est typique, se référant au prétendu complot juif etc … doublé de racisme évident, allant bien audelà de dénoncer l’islamisme radical ou l’intégrisme, ce sont tout les croyants qui sont ennemis :

” …  Je n’ai que l’idée que le christianisme,
le judaïsme,
les musulmans doivent être anéantis,
totalement détruits. …”

Comme leurs compatriotes SEKHMET,
Le groupe INFERNO tente de jouer en concert avec des groupes de sa famille d’idée
et partage également des disques
et ses membres sont actifs dans d’autres formations
ainsi qu’au sein sein de structures, labels, organes de l’artisanat NSBM
en (mauvaise) compagnie d’autres acteurs du racisme en musique type Pagan Front.

L’opposition n’est pas qu’intellectuelle & indignée, INFERNO est  effectivement interdit en Allemagne, pour mémoire le concert dispersé par la police à Thüringen …

INFERNO a pu jouer à lyon en 2007 devant une poignée de fanatiques (ceux qui sont restés parmis les 25 spectateurs au total) voici le compte-rendu :

“Enfin, 23h passé et voilà qu‘INFERNO, la tête d’affiche, vient se présenter. Les tchèques si pour moi étaient un cran au-dessous de KULT reste loin devant l’immensité navrante des groupes de black metal (surtout sur scène). Bref un black metal comme je l’ai dit dans son art originel : la destruction,

la haine,
la violence représenté par le quintet (même si officiellement ils ne sont que trois). Une maîtrise instrumentale réelle (quoique certains trouvèrent le batteur un quoique mou), une prestation scénique exemplaire surtout devant les quelques metalheads restants. Bref, INFERNO s’est acharné à nous présenter sa décade de soutien à la scène black metal,
celle qui invoque la violence

et la haine
et pas ces pédés

de gothic qui y rajoutent du clavier, du chant féminin et autres niaiseries de minettes prépubères qui mouillent dans leur pucelle culotte dès la vue d’un torse nu. D’ailleurs sur ce point,
la quantité de crânes rasés

aussi bien dans le public

que dans les groupes montre bien que

cette musique n’est pas faite pour les gay,

les dépressifs et autres merdes de notre société.

C’est bien une réelle démonstration
de la virilité
et de la force de l’homme occidental.

Bref, le public grenoblois qui a eu le mérite d’avoir fait le déplacement, ainsi qu‘INFERNO, ont su communier dans la bestialité sur ces hymnes à l’animosité.”

http://www.lahordenoire-metal.com/live-report/concert-metal-2007/inferno-adultery-kult-orthanc.html

NAWAHARJAN NSBM occulte

NAWAHARJAN est affilié au réseau néo-nazi & NSBM allemand,
en y apportant sa nuance païenne occulte
et bien qu’actif seulement depuis 2011
a déjà fait couler de l’encre
de la part des antifascistes vigilants en Europe de l’est.

http://www.recherche-und-aktion.net/2014/08/das-netzwerk-der-berliner-black-metal-nazis/

https://www.antifa-berlin.info/sites/default/files/dateien/artikel/nsbm-berlin.pdf

thème des paroles : Dark Germanic Heathenism,
c’est à dire la religion païenne ancestrale à portée germanique identitaire  (völkisch) dans le sillage de l’organisation “heathen front” (front païen, Pagan Front) développée dans leurs prisons respectives par les meurtriers néo-nazi Hendick MOEBUS du groupe NSBM Absurd en Allemagne et Kristain “Varg” VIKERNES connu pour son groupe one-man-band NSBM BURZUM, dans les années 1990.

logo avec runes

“ALGIZ”

“YGGDRASIL”

swastika stylisée à 3 branches type “blood & honor” & Afrikaaner,
en doublon sur le bouclier également

 

version occulte, la croix gammée est occultée par le guerrier

 

 

 

 

 

Nawaharjan se décrit comme “apolitique”, mais un Triskelion (croix gammée à trois branches) illustre leur logo de groupe, et n’a eu aucun problème pour collaborer avec la revue NSBM “Ablaze” pour une interview.